Bananas

ZOE

texte et mise en scène
Julie Timmerman
avec
Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Jean-Baptiste Verquin et Alice Le Strat.
et les voix de : Alain Françon, Alphonse et Basile Rongier, Plume et Louise Petit Cressent, Arthur Veroin, Orso Franceschi et Nina Laurent

dramaturgie : Pauline Thimonnier
collaboration artistique et conseil musical : Benjamin Laurent
scénographie : James Brandily
assisté de :  Laure Catalan  et Lisa Notarangelo 
lumière : Philippe Sazerat
création sonore : Xavier Jacquot
assisté de : Paul Guionie
costumes : Dominique Rocher
assistante mes : Véronique Bret
directeur technique : Vincent Tudoce
construction du décor : Benjamin Bertrand et Agnès Champain0
administration : Isabelle Frank pour Gingko Biloba
presse : Nicole Czarniak
tout public à partir de 12 ans
durée : 1h25

en RÉSUMÉ

J’ai 8 ans. C’est l’année Cyrano de Barjolac, enfin… un truc comme ça. Papa se promène avec un faux nez et une épée qui se prend dans les portes. Il saute partout, il rit très fort, il est brillant, c’est mon papa. J’ai un nouveau copain à l’école, Victor. Il préfère collectionner les cartes de Jeanne et Serge plutôt que de regarder L’Anneau des Nibelungen avec moi.
J’ai 10 ans. C’est l’année Roi « Lire ». Maman dit à papa de se lever parce qu’elle en a marre de tout faire à la maison pendant qu’il pleure à longueur de journée en pyjama. Dans ma chambre, Victor fait Brunehilde et moi je joue Siegfried, le chevalier sans peur. Un jour, je sauverai mon papa.
J’ai 40 ans. Je suis une femme, une artiste, une mère. J’écris un spectacle sur mon enfance. Je n’ai pas vu mon père depuis 10 ans…

Zoé, fille unique d’un couple de comédiens, grandit avec un père atteint de troubles bipolaires. Entre jours de terreur et jours de merveille, Zoé tente de comprendre le monde et de devenir elle-même, aidée par ceux du dehors : un copain de classe, des psys… Zoé est le récit d’une émancipation, plein de gouffres amers, mais aussi plein d’amour : le père transmet à sa fille les plus belles choses qu’on peut donner à un enfant, un regard unique sur le monde, un sens profond de la justice, la nécessité de l’art. Après tout, dans un monde fou, n’est-ce pas dans la bouche des fous qu’on trouve la vérité…

PRESSE

La langue précise, évocatrice et poétique de Julie Timmerman est toujours au rendez-vous dans Zoé. Si on ne l’attendait pas dans ce registre intime, son sujet garde une dimension politique en sensibilisant à une pathologie dont on ne parle que depuis peu de temps. Sans pathos ni didactisme, le drame est là, mais l’autrice garde son recul, en insufflant un humour dont l’esprit est une de ses constances dans chacune des pièces. Le sens du rythme en est une autre, Zoé passant à une vitesse folle, on en redemanderait. Jacky Bornet – Franceinfo:Culture

La nouvelle création de Julie Timmerman emprunte avec sensibilité et humour les chemins difficiles de la santé mentale et du vivre-ensemble en famille. Gérald Rossi – l’Humanité Magazine

Une fable drôle et émouvante sur l’émancipation. Clémence Blanche – La Croix

La partition verbale est vive, inventive, riche d’une sorte de folklore familial plausible. Jean-Pierre Léonardini – L’Humanité

S’il y a quelque chose de beau et fort à voir en ce moment, c’est Zoé. Judith Sibony – Coup de Théâtre (blog)

Belle force d’un regard esthétique sur le monde, au milieu des tempêtes personnelles et familiales, belle capacité de survie et de reconnaissance de cet éblouissement d’être au monde, malgré tout.
Avec humour et goût ludique du jeu théâtral et des déguisement, une aventure scénique radieuse. Véronique Hotte – hotello (blog)

On se laisse guider sans arrière-pensées dans cette histoire qui n’est finalement qu’un prétexte à un divertissement mêlant émotion et sourire. Julie Timmerman surprend son public avec une vie de famille qui contient sans doute beaucoup de la sienne et où chacun pourra aussi retrouver quelque chose de la sienne.
Une oeuvre qui devrait convaincre et qui, sans bruit et sans esbroufe, en ces temps moroses, ne cherche qu’à réjouir les cœurs. Philippe Person – Froggy’s delight

Julie Timmerman avec la dramaturge Pauline Thimonnier monte un spectacle convaincant qui ne se limite pas à la question des troubles bipolaires mais qui montre la nécessité pour chacun.e de trahir et d’être ingrat.e envers ce que les parents transmettent pour s’émanciper et être soi-même. Frédérique Moujart – Blog culture du SNES-FSU

Julie Timmerman révèle ainsi, avec une grâce nerveuse, un talent d’écriture parfaitement joint à celui de mettre en scène. Chantiers de culture

Une pièce qui se voit et se revoit tant les niveaux de lecture sont nombreux et qui apporte une réflexion toujours différente, selon où l’on se place, sur le lien qui unit cette famille qui devient la nôtre. Laurent Bourbousson – Ouvert aux publics

J’ai savouré l’allégorie. La vision de cet univers instable qui s’effondre tout autant qu’il se construit, son ambiance Wagnérienne. L’histoire de Zoé qui s’est sauvée pour construire le monde d’après. Pas pour sauver le monde d’avant. En ayant la sagesse de renouer le lien pour sa fille. Guillaume d’AZEMAR de FABREGUES – Je n’ai qu’une vie (blog)