54 X 13
Morbus Théâtre
texte de Jean-Bernard Pouy
mise en scène de Guillaume Lecamus
avec Samuel Beck, Guillaume Lecamus et une figurine.
Durée 1h15
54 x 13, c’est 4 heures de l’histoire d’un coureur cycliste de ses doutes et ses combats, l’histoire de sa vie. C’est un corps à corps entre un acteur et une figurine sculptée en métal et tissu.
C’est l’anonyme, celui que l’on n’attendait pas qui sort de la nasse et brandit le poing et donne un coup de pédale au réel.
C’est la quête de l’utopie, de la lumière donnant la force d’avancer, de penser au milieu des ténèbres.
C’est une métaphore de la vie avec ses transports de joie, ses dépassements de soi, ses chutes et ses redémarrages.
Avec 54 x 13 Guillaume Lecamus souhaite réaliser le premier volet d’un projet autour de l’endurance et des rapports entre l’art et le sport.
L’endurance, aptitude à résister aux fatigues physiques ou aux épreuves morales, est une thématique qui me parle très fort depuis de nombreuses années. C’est un état d’être. C’est une relation de soi au monde. Le sujet de 54 x13 est le cyclisme et le cyclisme, comme tout le monde le sait, est un sport difficile. Ayant une certaine expérience sportive (amateur), j’ai souvent établi des passerelles entre sport et art. En voici une, couleur rouille-chair, avec ce roman nerveux et libertaire qui ouvre ce grand cycle de l’endurance. G.Lecamus
J’ai toujours établi un rapport entre l’écriture et le vélo. C’est une dramaturgie. Oui, il y a un rapport avec la littérature populaire. Il y a des trahisons, des héros lamentables, des stratégies, des mecs qui pleurent sur la route : ce sont des prolos. Quand j’écris, c’est moi qui pédale. Personne ne m’emm…
Jean-Bernard Pouy L’Humanité octobre 2011